Le ministre de la jeunesse, du sport et des loisirs de Côte d'Ivoire, M. Dagobert banzio procède à la pose de la premiere pierre du stade de Grand-Bassam, en présence des autorités de Bassam. par Joelle M
Leia Maisdimanche 21 décembre 2008
Grand Bassam, pose de la première du nouveau Stade
samedi 20 décembre 2008
Stade de Bassam, la première pierre a été posée hier
Le rêve est devenu réalité pour les Bassamois qui auront bientôt leur propre complexe sportif. Pour le député maire de ladite ville, Jean Michel Moulod et Akohi Kacou Innocent, président du Conseil général, ce n’est que justice puisque « Grand-Bassam est le berceau du football ivoirien, elle a été le porte flambeau du pays en donnant de grands joueurs au pays. » ont-ils déclaré. Ils ont donc remercié le Ministre Banzio et tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce projet. À leur suite, le président de l’Union sportive des clubs de Bassam, a pris la parole pour signifier que le manque d’infrastructures dans la ville avait favorisé la descente de son équipe en D3. « Mais grâce au ministre Banzio qui est un homme de parole, nous allons transcender. j’ saisis l’occasion pour lui demander de baptiser le stade du nom de Kouassi Tagoua qui fut un grand joueur de Bassam et de l’équipe nationale il y’a longtemps. » quant au ministre Banzio, il a déclaré que la réhabilitation de ce stade s’inscrivait dans la continuité de leurs projets. Plus qu’un simple stade, ce sera un complexe sportifs qui sera composé d’un terrain de football et de rugby avec pelouse synthétique. Une piste d’athlétisme, une tribune de 3500 places, 2 vestiaires, une salle VIP et une salle d’arbitres. 2 autres terrains de basket, handball, de tennis et de volley verront également le jour avec une double tribune de 150 places. Le cout des travaux des 3500 places se chiffrent à 5 milliards 600 millions de francs CFA et seront livrés dans 2 ans. « Ce stade servira aux lycées et collèges et pour les sports de masses et haut niveau. Il respectera les normes internationales et sera géré de commun accord avec les communes. » dixit le ministre.
Joelle M
jeudi 18 décembre 2008
L'Institut industriel de l'Afrique de l'Ouest (IIAO) de Grand bassam de Bassam
Etats Généraux des AFAF, Le président Anouma déclare : «Les résolutions de ces assises ne resteront pas dans les tiroirs »
Les acteurs intervenant dans la formation de jeunes footballeurs ont décidé de donner de nouvelles orientations pour le bon fonctionnement des centres de formation. Les séminaristes ont élaboré minutieusement les nouveaux textes qui régiront désormais les AFAF. De la constitution légale d’un centre de formation aux transferts internationaux de joueurs, en passant par le certificat d’aptitude au sport, l’évaluation annuelle des centres, la différenciation entre académie et centre d’animation, la catégorisation des centres, les partenariats, l’achat de centres par les clubs, le droit d’affiliation, l’organisation du championnat des jeunes, le suivi des sélections régionales, rien n’a été négligé. Le responsable de la compétition des jeunes, Gbonké Tia Martin s’est dit très satisfait de ces travaux. « Mes remerciements vont à l’endroit du président Jacques Anouma, du ministère de l’Intérieur et celui des Sports qui nous ont assistés lors de ces assises. », a-t-il indiqué.
Quant au président Anouma, il a souhaité que les résolutions qui sortiront de ses assises soient appliquées. « Nous n’avons pas pour objectif de garder les résolutions de ces assises dans les tiroirs. C’est pourquoi, nous nous retrouverons régulièrement pour voir les avancées et plancher sur les décisions qui coincent », a-t-il rassuré.
65 participants dont des entraîneurs, des présidents de centres et secrétaires généraux de centres, et plusieurs autres acteurs du football des jeunes ont participé à états généraux.
Joëlle M
Propos de…
Jacques Anouma (Président de la FIF) : «beaucoup d’équipes sont sans papiers»
J’ai proposé qu’on jette les bases. Et cela a été fait. Je pense que nous allons reprendre les discussions au mois de janvier. J’espère que ces deux jours de séminaire nous ont permis de sortir des procédures pour améliorer le milieu des centres de formation. Il y a encore des choses à faire et ces deux jours sont insuffisants. J’ai retenu, après l’exposé du représentant du ministre de l’Intérieur, que beaucoup d’équipes sont des sans-papiers. Nous avons beaucoup appris pendant ces deux jours et il nous appartient de mettre tout cela en pratique.
mercredi 17 décembre 2008
Femmes sportives : cas du football féminin
Le football était jusque-là, presque exclusivement une affaire d'hommes. Sa brutalité et plusieurs autres facteurs n'étaient pas faits pour attirer la gent féminine. Mais à la faveur de l'émancipation, les femmes ont commencé à être présentes dans bon nombre de secteurs de la vie publique. Aujourd'hui, elles sont de plus en plus nombreuses, ces femmes qui s'intéressent et pratiquent le sport et plus particulièrement le football. La Côte d'Ivoire, nation sportive, n'est pas restée en marge de ce phénomène. La Fédération ivoirienne de football féminin, présidée par M Kouassi François, renferme en son sein 07clubs.
Dans l'univers des footballeuses
Certaines ont commencé très tôt la pratique du ballon rond. Pour certaines dès le plus jeune âge. Elles sont arrivées au football féminin par amour pour ce sport, quoique considéré comme un domaine réservé aux hommes. Elles sont nombreuses à reconnaître que le football déforme leurs apperance physique, mais selon la plupart des joueuses approchées, cela s'arrête là. Pour AJG, une joueuse de renom, ses amies et elle n'ont jamais eu à l'esprit de pratiquer autre chose que le football. " Nous ne faisons pas ce que les garçons font. Nous ne nous contentons que de jouer au foot ", a-t-elle défendu. Comme pour démentir tous les bruits qui circulent sur l'homosexualité de ces footballeuses, à sa suite, toutes les joueuses rencontrées ont nié ces faits. Toutes, à l'unanimité, ont affirmé "ne pas tremper dans ces pratiques, nous sommes bel et bien des femmes". Ne voulant pas nous arrêter à ces témoignages, nous avons poursuivi nos investigations et avons rencontré des personnes du milieu de foot féminin. L'une d'entre elles, désirant garder l'anonymat, a accepté de nous fournir quelques renseignements. Selon elle, cette pratique d'homosexualité au sport, en général, et au football féminin, en particulier, existe bel et bien.
"Dans mes débuts, c'était dur car j'ai découvert que les joueuses s'adonnaient à des pratiques sexuelles entre elles et avec les filles d’autres clubs. Lorsque nous étions au Burkina dans le cadre des compétitions africaines, les filles n'avaient pas l'esprit au football qui nous avait conduites en ce lieu. Elles découchaient, et n'étaient préoccupées que par le sexe. C'était dur ", nous à confié cet interlocuteur. " C’était dur car cela les épuisait et jouait sur leur rendement. Et les résultats étaient mauvais. ",a-t-il poursuivi.
Sont-elles encore des femmes ?
Selon toutes les personnes interrogées, mises à part les concernées, ces jeunes filles ne se sentent dans la peau de femmes. " Elles ne se prennent pas pour des femmes, et sont troublées par les présences féminines. Ce qui n'est pas le cas avec les hommes qu'elles considèrent comme leurs égaux."
Deux raisons ont été évoquées. La première est la déception. " Nombreuses sont les femmes qui ont été déçues par les hommes. Alors elles se rabattent sur leurs consoeurs. Les joueuses sont beaucoup convoitées par ces femmes de l'extérieur déçues de la gent masculine. ", ont affirmé certains acteurs du football féminin. Et la seconde, la plus importante, est le problème financier auquel sont confrontées les joueuses. " Au foot féminin, les joueuses ne sont pas payées par mois et ont beaucoup de difficultés pour se prendre en charge. Mise à part la Juventus qui essaie d'aider ses filles, mais c'est vraiment minime et elles sont obligées de s'adonner aux dames qui en retour s'occupent de leurs besoins. Je dirai donc que c'est beaucoup plus par désespoir que la plupart s'adonnent à ces pratiques" a révélé un autre cadre du football féminin ivoirien.
L'avis des hommes de Dieu
Pour L. Narcisse, diacre d'une mission évangélique, cette pratique est amorale : " C'est une relation contre nature qui est condamnée par Dieu et qui ne mène nulle part. Même si on parle de liberté, en Afrique c est très mal vu l'homosexualité. " Même son de cloche partout dans des églises, temples et mosquées.
Quoique réfutée, l'homosexualité existe bel et bien au sein du milieu sportif ivoirien. Pour diverses raisons, nous l'avons évoquées, les footballeuses deviennent lesbiennes. Pour autant, certaines d'entre elles parviennent à revenir à l'hétérosexualité. Et ce grâce aux efforts et à la disponibilité de certaines personnes qui ont mis un point d'honneur à aider ces filles. Une nouvelle qui plus que réjouissante est réconfortante dans la mesure où ces femmes deviennent homosexuelles par contrainte. En définitive, il apparaît que ces femmes ont davantage besoin de compréhension, d'amour, de considération et non d'être vilipendées et marginalisées.
Joelle M
samedi 13 décembre 2008
Football / bilan saison 2007-2008 : Sory Diabaté (Président de la Ligue professionnelle) : "Nous avons enregistré un gros déficit cette saison"
La MTN Ligue 1, meilleure que la saison dernière
Débuté le 23 février 2007, le championnat national de la MTN Ligue 1 s'est achevé le 23 novembre dernier. Selon le président Sory, cette saison a été plus riche en buts que celle de la saison dernière. " En 182 matches, il y a eu 395 buts marqués. D'où un surplus de 27 buts ", a déclaré M. Sory. Au niveau de la meilleure attaque qui revient à l'Asec mimosas (46 buts), le président a noté une nette amélioration de 8 buts par rapport à la saison passée. La SOA a eu la meilleure défense avec 15 buts encaissés. Concernant les meilleurs buteurs de cette saison, Gohi Bi Cyriac (21 buts), Ollié Koffi Kan (16 buts) et Guédébé (9 buts), le président a estimé que ce sont les meilleurs resultats depuis plusieurs championnats.
Une saison déficitaire sur le plan financier
Selon Sory Diabaté, la Fédération a dépensé 72.184.800 francs pour les 26 matches de la Ligue 1 et n'a perçu qu'une quote part de 912.810 francs contre 2 millions 18 mille 115 francs. Poursuivant, il a déclaré que " 38 millions ont été versés à 12 clubs de la Ligue 1. Mais l'Asec et l'Africa n'ont reçu pour leur part que 20 millions chacun pour avoir refusé de mettre le logo du sponsor officiel sur la poitrine de leur maillot ". Au niveau de la Ligue des champions, le champion et le vice-champion ivoiriens ont reçu la somme de 25 millions tandis que Issia et Bingerville ont eu chacun 15 millions pour la coupe CAF. " Au total, 611 millions ont été payés pour ces compétitions aux clubs de L1 ", a noté Sory. Pour les compétitions de D2, la FIF a enregistré une dépense de 40 millions 233 mille francs et reçu une quote part de 89.130 francs. Quant à la coupe nationale, elle a englouti la somme de 16 millions pour les frais et les récompenses. " Mais nous devons encore remettre 4 millions à l'Asec, vainqueur de la coupe et 2 millions à la JCAT, finaliste. " Après avoir bouclé le bilan, le président de la Ligue a annoncé la reprise du championnat MTN Ligue 1 prochain pour le 21-22 mars prochain. Dans le souci de réussir la saison 2008-2009, le président Sory Diabaté a lancé un appel aux sponsors afin qu'ils les aident à réaliser ce souhait.
Joëlle M
mercredi 3 décembre 2008
Entretien avec Me Adou Nangon (Pdt du conseil d`administration de la JCAT)
Le championnat national de la ligue 1 vient de se terminer. Quel bilan faites-vous de cette saison 2007-2008 ?
Je commence d'abord par mon club, la JCAT. Notre saison a été mi-figue, mi-raisin. Nous avons procédé à un recrutement judicieux tout en croyant que nous pourrions être parmi les trois premiers. Malheureusement, nos espoirs ont été ruinés en cours de chemin. Déjà, à mi-parcours du championnat, la JCAT était en difficulté, on avait perdu 8 matches sur 16 joués et 2 nuls. Ce qui nous a fait perdre 28 points. Nos athlètes que nous avons recrutés n'ont pas répondu à nos attentes. Nous avons eu aussi un problème de coaching. Sûrement qu'à un moment, le coach Saraka avait perdu confiance en lui et dans ces cas, c'est mauvais. On allait donc de défaite en défaite et il fallait trouver une solution. Et l'élément déterminant qui nous a emmené a nous séparer de notre coach, a été notre défaite (0-2) lors de la demi-finale de la coupe nationale face à l'EFYM. Nous avons donc fait appel à Lago Bailly qui a remporté 5 matches sur 10, en a perdu 3 et concédé 2 nuls. Grâce à Dieu, tout a commencé à rentrer dans l'ordre.
Vous jugez donc positif le bilan de la JCAT ?
Non, je ne dirai pas que le bilan a été positif car je ne suis pas satisfait. Raison pour laquelle j'ai pris des mesures visant à redresser la situation. Je pensais mieux faire.
Qu'est-ce qui n'a pas marché concrètement ?
Nous avions placé une certaine confiance dans les athlètes que nous avons recrutés sur instruction de Saraka Norbert et son staff. Malheureusement, ils n'ont pas donné satisfaction sinon nous aurions été parmi les trois premiers au lieu d'être classés 6è.
Quelles sont donc les ambitions de la JCAT pour la saison prochaine ?
La JCAT est qualifiée pour la conquête de l'Afrique. Qui dit conquête de l'Afrique dit représentation de la Côte d'Ivoire à l'extérieur. Nous figurons parmi les quatre équipes qui vont défendre les couleurs nationales. Je mesure la tâche qui nous attend et le poids des responsabilités qui nous incombent. Il ne s'agit pas d'aller faire de la figuration, surtout que lorsqu'on parle de la Côte d'Ivoire, on voit tout de suite le sommet. Nous avons des athlètes très performants tant à l'extérieur qu'à l'intérieur du pays. Ceux-ci sont devenus nos meilleurs ambassadeurs. Donc il faut que la JCAT ait les moyens, en partant à la conquête de l'Afrique, afin de représenter dignement notre pays.
Qu'entendez-vous par moyens ?
Il y a d'abord les moyens humains et financiers. Le nœud de la guerre, c'est d'abord les finances. Si on a les finances, on peut tout faire et recruter les bons éléments. Une équipe demande beaucoup de moyens.
L'Africa vient de remporter son second titre consécutif. Pensez-vous que cette équipe a fait une bonne saison ?
Je respecte l'équipe de l'Africa sports. Elle a mérité sa victoire et je ne peux que féliciter les dirigeants qui ont mis tous les moyens à la disposition de leur club pour leur permettre de devenir champion de Côte d'Ivoire. Il faut que l'Africa poursuive sur cette lancée, cela contribue à relever le niveau du sport ivoirien. N'oublions pas qu'ils vont aussi à la conquête de l'Afrique et à ce titre, l'Africa a des obligations vis-à-vis du pays. Il ne s'agit pas d'être simplement champion mais d'aller le plus loin possible. Je n'ai pas de leçons à donner à l'Africa qui a des dirigeants compétents et qui est plusieurs fois allé à la conquête de l'Afrique. Ils ont suffisamment d'expérience pour aller le plus loin possible. Concernant le championnat prochain, nous allons tous nous battre.
Et comment jugez-vous le niveau du championnat qui vient de se terminer ?
Il était assez relevé par rapport à la saison 2006-2007. Toutes les équipes se valent et je regrette vraiment que des clubs comme Daloa et Gagnoa, qui sont deux régions de football, descendent en D2. Ils ont du dynamisme et j'espère qu'ils tireront les leçons pour revenir en D1. Vous savez, quand on n'a pas la paix, on ne peut rien faire. S'il y a toujours des querelles inutiles au sein d'un club, il ne peut avancer et c'est bien dommage.
Interview réalisé par Joëlle M
lundi 1 décembre 2008
Asec, Africa : plus de 30 ans de domination
L'Asec et l'Africa, deux leaders incontestés
Depuis 1963, l'Asec et l'Africa n'ont eu de cesse de se positionner comme les leaders incontestés du football ivoirien. 16 fois champion national de Côte d'Ivoire contre 22 fois pour l'Asec, le club vert et rouge s'est imposé une fois de plus. Mais ce ne fut pas facile pour les poulains de Patrick Liewig qui ont eu maille à partir avec leurs différents adversaires qui leur ont tenu la dragée haute. En 26 matchs, les Oyés en ont gagné 13, perdus 4 et ont concédé à 7 nuls. Avec 41 buts marqués et 19 encaissés, les hommes de Kuyo Tea Narcisse totalisent 52 points. Un résultat qui invite les joueurs de l'Africa à se mettre au travail afin de représenter dignement la Côte d'Ivoire à la ligue des champions d'Afrique. Même son de cloche pour l'Asec mimosas qui a réalisé 13 victoires, 12 matchs nuls et 1 défaite. Du jamais vu de toute l'histoire de ce club qui fait les beaux jours du football ivoirien. Mais malgré cette évolution irrégulière au cours de ce championnat de MTN ligue 1, les jaune et noirs ont eu la meilleure attaque (46 buts marqués contre 17 encaissés). Ces deux ténors représenteront donc la Côte d'Ivoire à la coupe de la CAF prochaine.
Quant à la Société Omnisport de l'Armée, qui a réalisé une bonne performance pendant cette compétition, et s'est positionnés en 3è position avec 46 points, il disputera la coupe de la confédération.
USC Bassam : « la surprise »
La grande surprise de cette compétition nationale a été l'USC Bassam. Invité surprise de cette ligue 1, les insulaires de Bassam ont réalisé un véritable coup de maître en s'invitant dans l'élite. En 26 matchs, les hommes Georges Ezaley, président de l'USC Bassam ont remporté 11 matchs, 8 nuls et 7 perdus. Ce qui n'est pas mal pour cette jeune formation qui fait ses premiers pas dans la cour des grands. Mieux elle a raté de peu la 3è place, ce qui suscite l'admiration des observateurs du football qui ont vite fait de comprendre que l'on pouvait compter désormais avec cette formation. Est-ce le résultat de la bonne politique menée par le président Ezaley qui a mis les moyens à la disposition de son équipe afin de lui permettre de travailler sereinement? Toute chose qui devrait inspirer certains présidents de clubs…
ES Bingerville, Stade, Denguélé, Stella : les grosses déceptions
Ces trois formations , qui brillaient jadis, sont la grande déception de ce championnat. Prenons le cas de Bingerville (11è). Lors du précédant championnat, cette sélection a terminé en 3è position et a même représenté la Côte d'Ivoire à la Ligue des champions d'Afrique. Que s'est-il donc passé pour que le club du président Mamadou Bachir en soit arrivé à être classé au bas du tableau ? Seul celui-ci pourra apporter les réponses à nos préoccupations. Que dire du Stade et du Stella, deux équipes au passé glorieux. Mais à dire vrai, cela fait un moment que la décadence de ces deux formations perdure. Cinq fois champion national, les Stadistes se sont illustrés de la plus triste manière cette saison. En 26 matchs, ils ont remporté 10 rencontres, enregistré 4 nuls et perdus 12 matchs. Avec un total de 34 points-2, ils sont précédés du Stella (7è). Ces derniers ont à leur actif 9 matchs gagnés, 9 nuls et 8 perdus. Triste production pour un club qui a remporté 3 fois le titre de champion national. Le dernier, le Denguélé d'Odiénné n'a pas non plus brillé au cours de cette compétition. Classé 9è avec un total de 31pts, le représentant du nord a perdu 13 matchs contre 9 gagnés et 4 nuls. Vivement que ces équipes se réveillent et se mettent au travail pour le bonheur de leurs supporters et le plaisir des amoureux du football.
Issia, Ouragahio, Sporting, Réveil : le calvaire du grand Ouest
Les clubs de l'Ouest de la Côte d'ivoire ont été les parents pauvres de ce championnat. Très mal en points depuis le début de cette compétition, ces quatre formations n'ont su trouver le bout du tunnel. Finalement deux d'entre eux, les moins performants, le Sporting et le Réveil sont relégués en D2. Qu'est-ce qui explique cette contre performance ? Mauvaise politique, manque de moyens ou querelles intestines ? L'on ne saurait le dire. Mais quoi qu'il en soit, Issia et Ouragahio qui ont échappé de justesse à cette « malédiction » ont intérêt à redresser la tête, se mettre au travail afin représenter dignement le grand ouest l'année prochaine.
Joëlle M Leia Mais
lundi 24 novembre 2008
26è journée MTN Ligue 1 Africa sport national : vers un second sacre ?
L'Africa se succèdera-t-il à lui-même ?
Le championnat national de la MTN ligue 1 connaîtra son apothéose ce week-end. Cette dernière journée permettra de savoir qui de l'Africa ou de l'Asec sacré champion de Côte d'Ivoire.
Les Ivoiriens auront les regards braqués du côté de la cité des antilopes et du stade Robert champroux de Marcory où les deux ténors du championnat ivoirien de football, l'Africa et l'Asec, livreront l'ultime bataille afin de conserver le fauteuil pour l'un ou de ravir le titre national pour l'autre. Face au Réveil Club de Daloa, les hommes de Toto Nobile n'ont pas droit à l'erreur. Même si ceux-ci s'avèrent une proie facile, les Oyés devront toute fois se méfier de cet adversaire qui n'a plus rien à perdre, puisque descendant en D2. Un sursaut d'orgueil de la part des joueurs de la cité des antilopes pourra être fatale aux vert et rouge. Djedjed Landry et ses coéquipiers devront faire preuve de vigilance s'ils veulent rééditer l'exploit. L'Asec mimosas quant à lui, sera opposé à l'ES Bingerville, au stade Robert champroux. Séparés de l'Africa par un petit point (48+27 contre 49+20), les poulains de Patrick Liewig, seront aux aguets ce dimanche, car le moindre faux-pas de leur éternel rival, leur permettra de ravir le titre de champion national. Une victoire donc des jaune et noirs face aux Banlieusards et une défaite ou un nul des joueurs de l'Africa inverserait la situation en faveur des hommes de Roger Ouégnin. De beaux spectacles en perspectives qui feront sans aucun doute la joie des amoureux du football. Pour les membres associés et les supporters des actionnaires, l'heure est au recueillement et à la prière afin de d'implorer le ciel pour la victoire de leur équipe.
Joëlle M
*illustration sport-ivoire.ci
samedi 22 novembre 2008
9ème championnat d'Afrique de Natation : 4 représentants ivoiriens en Afrique du Sud
Du 1er au 07 décembre prochain aura lieu à Johannesburg en Afrique du Sud, la 9ème édition du championnat d'Afrique de natation. La Côte d'Ivoire sera représentée à cette importante compétition par quatre nageurs.
Brou Kouassi Franck de CFAO Mitsibishu, Mélèdje Lasm Geneviève et Touré Assita d'Excell et Atta Tanoh Pierre Claver également de CFAO, sont les quatre meilleurs nageurs du moment dans les catégories, junior, senior dames, cadette et seniors messieurs, qui ont été retenus pour participer à ce championnat. Six au départ, ces quatre jeunes professionnels du bassin, ont la lourde charge de défendre les couleurs ivoiriennes dans le pays de Nelson Mandela. Et depuis deux semaines, ils sont en regroupement interne à la piscine d'Etat de Treichville. Pour leur permettre de se hisser sur la plus haute marche du podium africain, ces jeunes athlètes ivoiriens bénéficient de l'expérience et de l'encadrement technique de deux entraineurs, Fadiga Lacina, et Avit kohi assistés eux-mêmes par les entraineurs de chaque nageur. Cette compétition regroupera une quinzaine de pays parmi lesquels, l'Afrique du Sud, pays organisateur, le Zimbabwé, la Namibie, le Nigéria, le Sénégal, le Maroc, la Tunisie et la Côte d'Ivoire, pour ne citer que ceux-là. La délégation Ivoirienne quitte Abidjan pour Johannesburg le vendredi 28 novembre et sera de retour le 10 décembre prochain.
Joelle M
*illustration : sport-ivoire.ci Leia Mais
vendredi 21 novembre 2008
Handball : 30ème championnat d`Afrique des clubs champions - Le président Dicko Souleymane rassure
Le 30è championnat d'Afrique des clubs champions de handball aura lieu à Casablanca au Maroc du 27 novembre au 07 décembre prochain. La Côte d'Ivoire sera représentée par le Rombo (Dames) et la SOA (Hommes) mais depuis un moment, la participation effective de la première citée suscite beaucoup d'interrogations. Joint au téléphone, le président du Rombo, Dicko Souleymane, a levé tout doute quant à la présence et la participation de son club à cette importante compétition sportive.
Les filles d’Akpa Julienne, coach du Rombo sport, prendront bel et bien l'avion qui doit les conduire à Casablanca, à la date prévue, c'est-à-dire dans la nuit du 26 au 27 novembre. L'assurance a été donnée par le président du Rombo et son entraîneur. " Le Rombo sera bel et bien au Maroc et participera à la compétition comme prévu ", a soutenu le responsable de ce club qui, depuis 7 ans, domine le handball ivoirien. Même son de cloche pour le coach Akpa Julienne qui, à la suite de son président, maintient : " Le départ est confirmé, nous quittons Abidjan à la date prévue ". Rien donc ne pourra empêcher le club jaune et vert de participer à ce rendez-vous africain et surtout pas la dette de 5 millions 350 mille qui lui est échu. Une dette qui ne semble pas inquiéter les dirigeants du club champion ivoirien " Tous les clubs africains ont des dettes, mais cela ne les empêche pas de participer aux compétitions. Alors, je vous rassure, le Rombo participera au championnat ", a déclaré Dicko Souleymane. Même avec un effectif réduit, eu égard à l'indisponibilité de la capitaine Julie Toualy et certaines blessées, telle Yapi Chiadon, Akpa Julienne et ses filles partent confiantes et espèrent revenir avec un trophée, quelle qu’en soit la couleur.
Joëlle M
mardi 18 novembre 2008
Crise dans les fédérations sportives Ivoiriennes
Dans l’univers des fédérations
En dehors de la fédération ivoirienne de football qui semble être épargnée par tous ces remous, les autres fédérations sont sur des braises.
- Fédération ivoirienne d’athlétisme (FIA)
Ce sport connaît une crise sans précédent à tel point qu’on est aujourd’hui confronté à un bicéphalisme à la tête de la FIA. Débrimou Yao Nicholas et Hervé Porquet sont les deux hommes forts qui dirigent présentement cette fédération. Le premier cité a été élu le dimanche 11 mai dernier lors d’une assemblée générale. Seul candidat présent, il a été élu à la majorité (22) des clubs affiliés (27) et ce sous la supervision du ministère de tutelle. Mais le hic, c’est que le président sortant Hervé Porquet ne reconnaît pas cette élection qui selon lui est biaisée. Et pourtant la direction de la Réglementation et du Contentieux du ministère des Sports avait été mandaté pour trouver une solution en vue de la tenue de l’Assemblée générale élective. La date du 11 mai avait donc été arrêtée en accord avec les différentes parties. Mais lors d’une réunion du comité directeur le mardi 22 Avril dernier, celui-ci avait vivement protesté contre les décisions prises par la direction de la Réglementation et du contentieux. « Le comité directeur de la Fédération ivoirienne d’Athlétisme ne se reconnaissant pas dans cette Assemblée qui serait convoquée de manière illégale par la Direction de la Réglementation et du contentieux ne saurait mandater le président du Comité Directeur à y présider les séances. » Avaient-ils déclaré. Toujours selon M Porquet, la majorité des clubs votants n’étaient pas en règle vis-à-vis de la fédération. Conséquence, Hervé Porquet continue de mener des activités pour le compte de la FIA en tant que président, et soutient mordicus qu’il n’est aucunement accroché au poste de président mais ne réclament que justice soit faite et que les textes soient appliqués. Quant au nouveau président Débrimou, il affirme ne pas comprendre ce qui pousse les gens à vouloir diriger une fédération. « Les hommes manquent de fair play et sont obnubilés par leurs intérêts personnels » s’est-il exprimé à notre micro.
- FISA, FISAM
Même son de cloche au niveau du sport automobile. Après plusieurs moments d’une interminable crise, la fédération a finalement été scindée en deux. D’un côté, la FISA dirigée par Aka Bosson Hubert et d’un autre la FISAM conduit par Kady Angelbert.
- Fédération ivoirienne de handball (FIHB)
Crise beaucoup plus récente que celles citées ci-haut, elle n’en demeure pas moins corsée. En effet depuis le 13 novembre dernier, Me Sakho Souleymane est le nouveau président de la FIHB élu par des clubs de D1 et D2 et certains centres de formations lors d’une assemblée générale. Une AGE qui s’est déroulée en l’absence du comité directeur sortant et du ministère de la jeunesse, du sport et des loisirs pour la seule raison que pour ces deux parties, la date des élections était prévue le 13 décembre. Date qui par ailleurs a été maintenue par le ministère qui du coup a invalidée l’élection de Me Sakho par une ordonnance prise le 03 novembre dernier. Rencontré, ce dernier a déclaré ne pas se reconnaître dans cette décision et est prêt à descendre sur le terrain juridique. Quant à Ouattara Brahima, président sortant, il attend patiemment la date des élections qui décidera du nouvel homme fort de la FIHB.
Fédération ivoirienne de natation et de sauvetage (FINS)
Longtemps maintenue dans un climat quasi-paisible par feu Touré Lassena alias Castilho qui a dirigé la FINS d’une main de fer pendant 26 ans, la FINS est secoué par des remous. Voulant en savoir plus nous avons rencontré Oga Maxime, président intérimaire qui a accepté d’éclairer notre lanterne. « Il n’ya pas de dissidence à la FINS pour la simple raison que ceux qui s’agitent ne font pas partie du comité directeur et ne sont affiliés à aucun club. Ceux-ci désirent remplacer le DTN actuel Ouattara Bakary, l’entraineur national, Avit Kohi et le Secrétaire général. Chose que nous avons refusé car ces personnes ont été nommés par feu Castilho et nous, nous ne faisons que continuer son œuvre jusqu’en mars 2009. Date de l’AG ordinaire qui nous donnera mandat de poursuivre jusqu’en mars 2011 date des élections ou non. » a déclaré M Oga. Mais pour l’instant le comité directeur présent prépare activement le championnat africain qui aura lieu à Johannesburg sans se préoccuper des bruits qui courent. Encore une fois la question s’impose : qu’est ce qui fait donc courir les gens?
Parafiscalité : source de motivation ou non
Pour bon nombre de personne interrogées, c’est la parafiscalité qui motive les gens à vouloir obligatoirement diriger une fédération. Une parafiscalité qui, selon Me Goan de la fédération de Tennis et président de la conférence des présidents de fédérations et bien d’autres présidents interrogés, couvrent à peine les dépenses auxquelles sont confrontées les fédérations. « Les gens ont une mauvaise appréciation du rôle de président, ils pensent qu’il y’a beaucoup d’argent exemple, la parafiscalité. Alors qu’il n’en ait rien » dixit Me Goan. « Appliquons les textes et rien que les textes et respectons le ministère de tutelle qui selon le décret de 1968 sur les sports a tout pouvoir pour annuler les décisions prises an AG si ceux-ci sont contraires aux règlements et ne servent pas l’intérêt du pays. » a terminé Me Goan. Avis que partagent plusieurs. La Côte d’Ivoire a mal à son sport et a besoin de personnes responsables, aimant la chose sportive plus que tout, des personnes qui placent l’intérêt du sport au-dessus de leurs ambitions sordides et leurs intérêts malsains. Des personnes qui sont prêts à toutes sortes de sacrifices pour le développement du sport. Alors arrêtons toutes ces attitudes qui desservent le sport et nous ridiculisent sur l’échiquier national. Pour une fois, que les sportifs respectent les lois qu’ils se sont donnés et qu’ils les appliquent. Ce n’est qu’ainsi que le sport ivoirien pourra aller de l’avant.
Joelle M Leia Mais
vendredi 7 novembre 2008
Eliminatoires CAN 2009 des U17/ Avant le match Côte d`Ivoire-Niger : Alain Gouamené coach des Eléphants cadets affiche sa sérénité
Joëlle M Leia Mais
samedi 18 octobre 2008
vendredi 10 octobre 2008
Football/ Côte d`Ivoire / Madagascar : Vahid, entraîneur des Eléphants : “Je rendrai le tablier si…”
Joëlle M
jeudi 18 septembre 2008
mercredi 17 septembre 2008
Entretien avec Laurent Pokou
Joelle M : La population de Daoukro vient de vous honorer, quels sentiments vous animent ?
Laurent Pokou : C'est un sentiment de fierté, de joie que de savoir qu`après avoir quitté le stade, j`ai encore une place dans le cœur des Ivoiriens. Je suis à Daoukro sur invitation du conseil général avec à sa tête M. Yao Kouassi Martin, afin de participer à la 5ème édition du tournoi de la fraternité.
Joelle M : Comment jugez-vous cette compétition?
Laurent Pokou : C`est une bonne initiative du conseil général. Il faut ces genres de manifestation pour permettre à la jeunesse de s`épanouir et ne pas s`adonner à des actes répréhensibles. C`est une manière d`occuper sainement la jeunesse de Daoukro mais il faut que le football à Daoukro revienne en bonne position sur le plan national.
Joelle M : Concernant la Ligue des champions d`Afrique, l`ASEC vient de se faire battre par le Dynamos FC de Zimbabwe. Quels commentaires?
Laurent Pokou : C`est une grande déception lorsque j`ai appris la défaite de l`ASEC face au Dynamos. Quand on arrive à ce stade de la compétition, on ne doit rien négliger. Mais que voulez-vous, ils ont perdu et on ne peut rien y faire. Dire que les Actionnaires commençaient à reprendre confiance en leur équipe, ce sera difficile de les ramener en grand nombre au stade. Il y a beaucoup à faire, mais ça c`est le rôle du président du conseil d`administration.
Joelle M : Quels regards jetez-vous sur les compétitions de la MTN Ligue 1?
Laurent Pokou : A l`instar de l`ASEC et de l`Africa qui sont la locomotive de notre football, le niveau de notre championnat est mi-figue, mi-raisin. Je ne sais pas quel genre de politique faut-il que nous fassions pour relever le niveau de nos équipes. Il nous faut des équipes fortes pour nous représenter au plan international. La fédération fait ce qu`elle peut en donnant les moyens aux clubs. Il faut donc une prise de conscience de la part des joueurs qui ne doivent pas penser qu`à l`argent. Ils doivent se donner et faire ce qu`ils ont choisi avec amour.
Joelle M : Les Ivoiriens sont rentrés bredouille des Jeux olympiques de Pékin. Pareil pour les paralympiques. Qu`est-ce qui n`a pas marché selon vous?
Laurent Pokou : C`est vraiment dommage. Mais on ne fabrique pas des champions en deux ou six mois. Je pense que si on veut avoir des champions olympiques, il va falloir une réelle volonté politique du sport. C`est vrai qu`il y a eu des Etats généraux, mais tout cela ne suffit pas. Il faut mettre en place une véritable politique, avoir les infrastructures. Sinon dans quelles conditions voulez-vous que les athlètes s`entraînent? Regardez, le handball et le basket se jouent en plein air. Et vous voulez qu`ils gagnent en allant représenter le pays à l`extérieur? On dégage beaucoup de moyens pour d`autres choses, pourquoi pas pour le sport ? Le sport rapproche les peuples, il permet à un pays de se valoriser. Et tant qu`on tâtonnera, on n`aura pas de bons résultats.
Joelle M : Aujourd`hui avec le recul, quelles sont les leçons que Laurent Pokou tire de sa bastonnade?
Laurent Pokou : Je profite de l`occasion pour saluer le président Bédié et le PDCI qui sont venus m`apporter leur réconfort. Je remercie Dieu que cela n`ait pas tourné au drame mais aujourd`hui, il faut comprendre que lorsqu`on a choisi un métier, il faut en respecter la déontologie. Des policiers qui bastonnent des citoyens, ça ne se voit nulle part ailleurs. Donc moi je voudrais oublier cette triste situation. Mais quelque part, je crois que le destin a voulu que ce soit moi pour interpeller les consciences afin que ces genres de choses ne se reproduisent plus.
Joelle M : On entend dire partout que Laurent Pokou est devenu riche après sa bastonnade. Est-ce vrai?
Laurent Pokou : Les gens peuvent dire beaucoup de choses. Est-ce parce que le Président m`a fait l`honneur de venir me voir que je suis riche? Comme si c`était la première fois que le Président Gbagbo assistait quelqu`un en de pareilles circonstances. En ce qui me concerne, je laisse parler ceux qui le veulent et je reste comme je suis. Je vis modestement et si je suis riche, tant mieux car il vaut mieux faire envie que pitié.
Joelle M : Alors, quels conseils Laurent Pokou peut donner à tous ces jeunes qui veulent lui emboîter le pas?
Laurent Pokou : Je leur dirai que ce n`est pas aussi facile qu`on le pense. Car aujourd`hui, jouer au football est devenu un métier. Tous les enfants aujourd`hui veulent jouer au football à l`instar des jeunes de la Côte d`Ivoire. Il faut d`abord assurer les arrières c`est-à-dire, il leur faut avoir un métier. Je suis contre ces jeunes qui délaissent l`école pour jouer au football. Qu`ils cherchent d`abord à faire quelque chose et si le football peut les propulser, tant mieux.
Joëlle M
Envoyée spéciale à Daoukro
mardi 26 août 2008
JO de Pékin, le bilan africain
Après seize jours de compétition, la Chine a terminé ses Jeux sur un excellent bilan. Cent médailles au total dont plus de la moitié en or (51). Les Chinois devancent les Etats-Unis qui totalisent 110 médailles mais "seulement" 36 en or et la Russie (72). On serait tenté de dire que ce n'est que justice pour la Chine. En effet, suite aux investissements astronomiques réalisés pour l'organisation de ces Jeux, quoi de plus normal pour les chinois que de s'investir corps et âmes pour terminer en tête de la compétition.
Concernant les nations "noires" , la Jamaïque sauve l'honneur en se classant à la 13è place avec 11 médailles dont 6 d'or, 3 d'argent et 2 bronze suivie du Kenya à la 15è place avec 14 médailles (5 or, 5 argent, 4 bronze) et de l'Ethiopie classé 18è (7 médailles dont 4 or, 1 argent et 2 bronze). L'Afrique, proprement dit, s'est bien comportée aux Jeux de Beijing avec une quarantaine de médailles à son actif, dont 11 en or. Toujours aussi compétitive en athlétisme, l'Afrique a également réalisé une belle percée dans une série de disciplines où elle était peu représentée jusqu'à présent, comme le canoë-kayak, le judo ou le tennis de table.
Au total, quarante podiums ont été partagés par 13 pays africains, soit quatre de plus qu'aux jeux de Sydney et d'Athènes (Togo, Maurice, Soudan, Algérie et Tunisie ne figuraient pas au palmarès 2004. Une plus grande représentativité nationale et disciplinaire explique en partie ces résultats positifs. Si elle n'avait pas eu de représentants sur le podium de disciplines tels que le kayak ou le judo, l'Afrique aurait présenté des résultats identiques à ceux des précédentes olympiades. Il est à espérer que les prochains jeux qui se dérouleront à Londres rapporteront encore plus de médailles au continent africain. Mais pour cela, les Africains doivent depasser cette maxime qui consiste à dire «l'essentiel c'est de participer » et aborder les épreuves avec pour seul objectif, remporter des médailles, et le plus d'or possible.
Les jeux de Pékin ont donc pris fin hier avec la cérémonie de clôture au cours de laquelle trois pays ont eu l'honneur d'entendre leur hymne national résonner dans le Nid d'Oiseau : le Kenya pour la médaille d'or du marathonien Wainstru victorieux le matin même, la Grèce berceau de l'olympisme, et la Grande-Bretagne, terre d'accueil des prochains Jeux Olympiques d'été.Et que la Côte d'Ivoire, qui rentre bredouille de Pékin 2008, produise un meilleur résultat si d'aventure elle se qualifiait pour les prochains jeux.
Joelle M
jeudi 14 août 2008
Le classement des JO de Pékin en temps réel
mardi 5 août 2008
Championnat de Karaté d'Afrique des Nations à Cotonou : Les Eléphants prêts pour la bataille
Dans le cadre du Championnat d’Afrique des Nations qui se déroulera du 04 au 10 août prochain l’équipe nationale de Karaté composée de neuf athlètes masculins est à Cotonou au Bénin depuis le week-end dernier.
Ce sont au total une quarantaine de pays, tous affiliés à l’Union des Fédérations Africaines de Karaté qui prendront part à ce rendez-vous continental. N’Guessan Yao Ulrich, capitaine des Eléphants Karatékas et ses coéquipiers compétiront au niveau du Kata (démonstration) et du Kumité (combat). Selon le Directeur Technique National Jean Marie Kouamé, cette compétition phare au niveau du karaté continental a été bien préparée par les Ivoiriens.
Bien avant de se rendre à Cotonou, les Karatéka ivoiriens ont effectué des regroupements marqués par un championnat par catégorie de poids et des séances dévaluation sur place. Cela a permis de retenir les meilleurs athlètes capables de monter sur la plus haute marche du podium dans cette compétition. Pour mettre toutes les chances du côté de la Côte d’Ivoire, un stage est également prévu pour les arbitres. Le coach des Eléphants Ouattara Vamara Oumar et ses poulains affichent une sérénité et une confiance quant à leur prestation à ce championnat. « Les athlètes se portent bien et sont motivés. Ils vont pour défendre valablement les couleurs de leur pays. Il n’y donc pas de problème d’argent. Notre objectif est de faire un podium au dessus du bronze. Nous ne craignons pas nos adversaires du nord de l’Afrique, car tout se passe dans le mental. Nous avons préparé nos compétiteurs à l’adversité. Ils sont dans les bonnes dispositions physiques et mentales pour affronter les autres. Nous ne sommes plus au stade d’une simple participation, nous devons faire le podium »dixit l’entraîneur.
Et ce n’est pas le capitaine qui dira le contraire. Selon lui la Côte d’Ivoire a besoin de retrouver la place qui est la sienne sur tous les plans. D’où leur désir de hisser le karaté ivoirien au devant des autres disciplines. « Nous allons mouiller le maillot comme on dit communément », a donc assuré Ulrich N’guessan Yao.
Joëlle M
lundi 4 août 2008
Au stade Champroux de Marcory
dimanche 3 août 2008
Ligue des champions : L’Asec perd deux points à domicile
Le match Asec-Al Ahly comptant pour la 2èmejournée de la 12ème édition de la ligue des champions d’Afrique s’est joué le dimanche 3 août 2008 au stade Robert Champroux de Marcory. Après une partie intense les deux formations se sont quittées dos à dos (0-0).
Les jaune et noirs viennent de perdre deux points à domicile face aux diables rouge, et ce malgré une bonne prestation sur la pelouse synthétique du Champroux. A plusieurs reprises, les actionnaires très à l’aise ont manqué scorer mais la malchance était de leur côté. Koné Ladji, nez à nez avec Amir Abd El Hamid le portier égyptien à la 21ème mn opère un shoot qui passe tout près des filets. Et c’est le début de toute une séance de tirs ratés de la part des poulains de Patrick Liewig. Les actionnaires ont tout donné au cours de ce match, bonne circulation de balle, maîtrise parfaite du ballon mais seul un but leur manquait. La première période arrive à son terme sur le score de 0-0. À la reprise, même scénario. Aucune des deux équipes ne trouvera le chemin des filets jusqu'au coup de sifflet final de l’arbitre Chicuburundi Jean Marie. « Je félicite l’Asec qui est une bonne équipe. Ils ont pris un rythme de jeu que nous n’avons pas pu suivre » s’est exprimé le coach Egyptien Manuel Jose à la fin du match. Même son de cloche chez Patrick Liewig qui a déclaré être fier de ses poulains. Il a toutefois regretté le manque de buts qui les appelle à remporter la victoire impérativement lors de leur prochain match.
Joëlle M Leia Mais
mercredi 30 juillet 2008
Chèreté de la vie en Côte d'ivoire : le marché Gouro d'Adjamé attend toujours la déflation
Denrées de première nécessité
« Ma chérie, madame, viens payer, on peut s'arranger » tels sont les propos par lesquels les nombreuses commerçantes abordent ou hêlent les femmes venues faires leurs emplettes. Nous n'avons pas échappé à la règle. Ainsi, nous nous sommes approchée de la Première dame qui avait devant elle une table sur laquelle se retrouvaient toutes sortes de condiments. « Demandez, ce n'est pas cher, je peux vous vous faire un bon prix. » nous encourage-t-elle. Et de nous annoncer les différents prix : grosse boîte de piment sec : 1000, petite boîte : 500. Même prix pour le gombo sec, quant au gnangnan sec, c'est 800f la boîte et le piment en poudre varie entre 500, 300 et 200. « Mais on peut s'arranger » nous confie-t-elle. Un peu plus loin, sur un autre étalage, on trouve des tomates que la commerçantes nomme « tomate sodefel ». Là, il nous est annoncé que le kilogramme fait 600frcs « mais les prix varient en fonction des saisons. Les lundis et jeudi on fait le kg à 600 f parce qu'il y'a une affluence de tomates mais quand ça manque, on monte jusqu'à 700 voire 800frs »précise-t-elle. Sa compagne de gauche quant à elle vend des aubergines à des prix allant de 200f à 500f. Concernant les différentes variétés de riz, le sac de 50kg de brisure deux fois s'élève à 18500frs en raison de 400f le kilo. Le riz « malooussou revient à 20 000frs le sac de 50kg, le « déni kacha » coûte 16500frs le sac en raison de 350f le kilo et le long grain « oncle Sam » qui n'est pas à la portée du grand nombre fait 600f le kilogramme. Nous avons poursuivi notre randonnée et sommes entrés dans une boutique au cœur du marché Gouro. Là sont affichés différents prix. Le kilo du sucre roux est fixé à 450 frs, le sucre blanc, 500f, le litre de l'huile dinor revient à 750f et le sac du sel fin de cuisine, 2200frs. Chez les bouchers, les prix des kilos de viande varient en fonction de la sensibilité du commerçant et de son affinité avec le client. On passe facilement de 2000frs (prix officiel) du kg de viande de bœuf sans os à 1700frs ou moins. Et 1700frs (prix officiel) pour le kg de viande avec os ou moins que ça. Mais un autre secteur a retenu notre attention, celui du gaz domestique. Là de même les prix ne sont pas homologués. Tandis que certains fixent le prix de la petite bouteille communément appelé « Faitou » à 2500, d'autres vont jusqu'à 3000frs. Quant à la grande bouteille, elle peut coûter 5000frs voire 6000frs.
Les transporteurs et le transport
Si tous les ivoiriens ont souffert et soutenu la grève des transporteurs qui a eu lieu récemment à l'occasion du prix du carburant qui avait grimpé, ils ne profitent cependant pas des retombées des décisions du conseil de ministres extraordinaire. Alors qu'on s'attendait à voir le prix du transport baisser simultanément au prix du carburant, les ivoiriens ont très vite déchanté. Les tarifs des trajets observent une hausse de 50 à 100frs selon les communes. A Adjamé, les taxis « woro-woro » appliquent de nouveaux tarifs auxquels les Abidjanais s'habituent peu à peu. Pour exemple, Cocody à Adjamé, il faut désormais débourser la somme de 300f au lieu de 250frs. Pour se rendre à Treichville, 350frs, Marcory 500frs. Le transport en mini car « gbakas » pour la commune de Yopougon revient à 300frs, riviera2, 250f-300frs, et pour la commune d'Abobo, 250frs là où les passagers payaient 200frs voire 150frs. Et ce au grand dam des usagers qui n'ont que la voix pour se plaindre. Mais plainte ou pas ils sont obligés de se soumettre à moins de s'entendre avec l'apprenti dès la montée.
Pour sûr, les Abidjanais n'ont pas fini de grincer les dents car on annonce une augmentation de la baguette de pain pour un futur très proche. A quand la fin du calvaire ?
Joelle M
mercredi 18 juin 2008
Match retour Côte d`Ivoire/Botswana : La revanche des Eléphants ?
Les poulains de Vahid Halilhodzic réussiront-ils à faire la différence devant leur public ? Car lors du match aller, les Eléphants avaient donné l'image d'une équipe très limitée et manquant visiblement d'inspiration, surtout en attaque. Pour cette manche retour, l'apport de Baky et de Kalunho pourrait constituer un atout supplémentaire pour les Eléphants. Des pachydermes qui, depuis le début de la compétition, sont quelque peu en difficulté. Cette rencontre sera donc pour les Ivoiriens, l'occasion de se réconcilier avec leur public qui jusque-là est resté sur sa faim. Un public qui devrait faire preuve d'indulgence et ne devra surtout pas bouder la rencontre. Mais bien au contraire apporter son soutien à une sélection en état de disgrâce face à une équipe botswanaise qui ne vient certainement pas en touriste à Abidjan. Après avoir réussi à inquiéter les vice-champions d'Afrique lors de la manche aller, les Zèbres caressent sans nul doute le secret espoir de battre les Eléphants. Surtout qu'une victoire de la Côte d'Ivoire à l'issue de ce match pourrait la classer en tête du groupe ce qui est pareil pour le Botswana. La bataille s'annonce donc très chaude car ni l'une ou l'autre des deux équipes ne voudra céder du terrain. Cette importante rencontre sera officiée par Bennaceur Kacem, arbitre central et ses assistants, tous originaires de la Tunisie tandis que l'arbitre superviseur est quant à lui Gambien.
Joëlle M
vendredi 4 avril 2008
jeudi 31 janvier 2008
CAN 2008 : Pharaons et Lions obtiennent leurs tickets pour les quarts de finale
Joëlle M
samedi 19 janvier 2008
Handball/CAN: finale CIV-Angola 27-39: Le mythe demeure
Joëlle M
vendredi 11 janvier 2008
Amélioration de la pratique sportive de la femme : 9 propositions de solutions avancées
Parmi vingt deux propositions de réponses à eux proposées par le CNO-SO, les séminaristes en ont choisi neuf : la réinsertion sociale des sportives après leur carrière, l'implication des médias dans la vulgarisation de la pratique féminine du sport, la sensibilisation de la femme sur les bienfaits du sport, le développement de la pratique du sport chez la jeune fille à l'école,l'organisation régulière d'actions sportives féminines dans toutes les communes sont entre autres les nombreuses propositions qui seront analysées minitieusement par un groupe de travail. Les résultats définitifs de ces travaux seront restitués dans six mois à l'occasion d'une autre rencontre beaucoup plus élargie. Toutes ces réflexions permettront de promouvoir et d'améliorer la pratique féminine du sport en Côte d'Ivoire. Le directeur général des sports, Alla Yao François a tenu à remercier et surtout encourager les initiateurs et organisateurs de cette rencontre. Il a souhaité qu'ils poursuivent dans cette lancée afin de trouver les solutions idoines pour intéresser et mobiliser le maximum de femmes à la pratique du sport.
Joëlle M
jeudi 10 janvier 2008
Gestion d`associations sportives : Les femmes invitées à plus de responsabilités
Selon Mme Amangoua Anne Marie, présidente de la Jeunesse Football Club du Sud Comoé et présidente de l'ex EDUS d'Aboisso, la femme est capable au même titre que l'homme de gérer une association sportive et même de manière plus rigoureuse. Quoique " ce n'est pas chose aisée pour les femmes que nous sommes car notre statut de femmes favorise la persistance de certains préjugés " a-t-elle déploré. Evoquant d'autres problèmes telles les difficultés financières qui minent les associations sportives, elle a exhorté le gouvernement à leur venir en aide pour l'accomplissement de leur tâche. Prenant la parole, Constant Roux, vice-président du CNO CIV, a souhaité que les travaux du séminaire soient portés à la connaissance de la gent féminine afin de les intéresser à la chose. Bien avant Mme Amangoua, le directeur général des sports, M. Alla Yao François, s'est penché sur l'environnement institutionnel et réglementaire de la pratique sportive nationale. Il a mis entre autres l'accent sur les bienfaits du sport, ses difficultés et les solutions à apporter afin d'intéresser le maximum de personnes à la pratique du sport. Notons que ce séminaire prend fin aujourd'hui.
Joëlle M