dimanche 21 décembre 2008

Grand Bassam, pose de la première du nouveau Stade

Le ministre de la jeunesse, du sport et des loisirs de Côte d'Ivoire, M. Dagobert banzio procède à la pose de la premiere pierre du stade de Grand-Bassam, en présence des autorités de Bassam. par Joelle M

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samedi 20 décembre 2008

Stade de Bassam, la première pierre a été posée hier

Le ministre de la jeunesse, du sport et des loisirs, Dagobert Banzio, a procédé hier, à la pose de la première pierre du stade de Grand-Bassam. La cérémonie s’est déroulée en présence des autorités de la ville et du président de l’USC Bassam, Georges Ezaley.

Le rêve est devenu réalité pour les Bassamois qui auront bientôt leur propre complexe sportif. Pour le député maire de ladite ville, Jean Michel Moulod et Akohi Kacou Innocent, président du Conseil général, ce n’est que justice puisque « Grand-Bassam est le berceau du football ivoirien, elle a été le porte flambeau du pays en donnant de grands joueurs au pays. » ont-ils déclaré. Ils ont donc remercié le Ministre Banzio et tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce projet. À leur suite, le président de l’Union sportive des clubs de Bassam, a pris la parole pour signifier que le manque d’infrastructures dans la ville avait favorisé la descente de son équipe en D3. « Mais grâce au ministre Banzio qui est un homme de parole, nous allons transcender. j’ saisis l’occasion pour lui demander de baptiser le stade du nom de Kouassi Tagoua qui fut un grand joueur de Bassam et de l’équipe nationale il y’a longtemps. » quant au ministre Banzio, il a déclaré que la réhabilitation de ce stade s’inscrivait dans la continuité de leurs projets. Plus qu’un simple stade, ce sera un complexe sportifs qui sera composé d’un terrain de football et de rugby avec pelouse synthétique. Une piste d’athlétisme, une tribune de 3500 places, 2 vestiaires, une salle VIP et une salle d’arbitres. 2 autres terrains de basket, handball, de tennis et de volley verront également le jour avec une double tribune de 150 places. Le cout des travaux des 3500 places se chiffrent à 5 milliards 600 millions de francs CFA et seront livrés dans 2 ans. « Ce stade servira aux lycées et collèges et pour les sports de masses et haut niveau. Il respectera les normes internationales et sera géré de commun accord avec les communes. » dixit le ministre.

Joelle M

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jeudi 18 décembre 2008

L'Institut industriel de l'Afrique de l'Ouest (IIAO) de Grand bassam de Bassam

par Joelle M

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Etats Généraux des AFAF, Le président Anouma déclare : «Les résolutions de ces assises ne resteront pas dans les tiroirs »

Les Etats Généraux des Associations de Formation Affiliées à la Fédération (AFAF) se sont achevés, le vendredi 12 décembre dernier à Grand-Bassam, en présence du président de la Fédération Ivoirienne de football, M. Jacques Anouma et de Douhou Pierre directeur général des sport, représentant le Ministre Dagobert Banzio. A l’issue des travaux, la FIF et les AFAF ont accordé leurs violons pour la bonne marche des centres et écoles de formations de football.

Les acteurs intervenant dans la formation de jeunes footballeurs ont décidé de donner de nouvelles orientations pour le bon fonctionnement des centres de formation. Les séminaristes ont élaboré minutieusement les nouveaux textes qui régiront désormais les AFAF. De la constitution légale d’un centre de formation aux transferts internationaux de joueurs, en passant par le certificat d’aptitude au sport, l’évaluation annuelle des centres, la différenciation entre académie et centre d’animation, la catégorisation des centres, les partenariats, l’achat de centres par les clubs, le droit d’affiliation, l’organisation du championnat des jeunes, le suivi des sélections régionales, rien n’a été négligé. Le responsable de la compétition des jeunes, Gbonké Tia Martin s’est dit très satisfait de ces travaux. « Mes remerciements vont à l’endroit du président Jacques Anouma, du ministère de l’Intérieur et celui des Sports qui nous ont assistés lors de ces assises. », a-t-il indiqué.

Quant au président Anouma, il a souhaité que les résolutions qui sortiront de ses assises soient appliquées. « Nous n’avons pas pour objectif de garder les résolutions de ces assises dans les tiroirs. C’est pourquoi, nous nous retrouverons régulièrement pour voir les avancées et plancher sur les décisions qui coincent », a-t-il rassuré.

65 participants dont des entraîneurs, des présidents de centres et secrétaires généraux de centres, et plusieurs autres acteurs du football des jeunes ont participé à états généraux.

Joëlle M

Propos de…
Jacques Anouma (Président de la FIF) : «beaucoup d’équipes sont sans papiers»

J’ai proposé qu’on jette les bases. Et cela a été fait. Je pense que nous allons reprendre les discussions au mois de janvier. J’espère que ces deux jours de séminaire nous ont permis de sortir des procédures pour améliorer le milieu des centres de formation. Il y a encore des choses à faire et ces deux jours sont insuffisants. J’ai retenu, après l’exposé du représentant du ministre de l’Intérieur, que beaucoup d’équipes sont des sans-papiers. Nous avons beaucoup appris pendant ces deux jours et il nous appartient de mettre tout cela en pratique.

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mercredi 17 décembre 2008

Femmes sportives : cas du football féminin

Le football était jusque-là, presque exclusivement une affaire d'hommes. Sa brutalité et plusieurs autres facteurs n'étaient pas faits pour attirer la gent féminine. Mais à la faveur de l'émancipation, les femmes ont commencé à être présentes dans bon nombre de secteurs de la vie publique. Aujourd'hui, elles sont de plus en plus nombreuses, ces femmes qui s'intéressent et pratiquent le sport et plus particulièrement le football. La Côte d'Ivoire, nation sportive, n'est pas restée en marge de ce phénomène. La Fédération ivoirienne de football féminin, présidée par M Kouassi François, renferme en son sein 07clubs.


Dans l'univers des footballeuses

Certaines ont commencé très tôt la pratique du ballon rond. Pour certaines dès le plus jeune âge. Elles sont arrivées au football féminin par amour pour ce sport, quoique considéré comme un domaine réservé aux hommes. Elles sont nombreuses à reconnaître que le football déforme leurs apperance physique, mais selon la plupart des joueuses approchées, cela s'arrête là. Pour AJG, une joueuse de renom, ses amies et elle n'ont jamais eu à l'esprit de pratiquer autre chose que le football. " Nous ne faisons pas ce que les garçons font. Nous ne nous contentons que de jouer au foot ", a-t-elle défendu. Comme pour démentir tous les bruits qui circulent sur l'homosexualité de ces footballeuses, à sa suite, toutes les joueuses rencontrées ont nié ces faits. Toutes, à l'unanimité, ont affirmé "ne pas tremper dans ces pratiques, nous sommes bel et bien des femmes". Ne voulant pas nous arrêter à ces témoignages, nous avons poursuivi nos investigations et avons rencontré des personnes du milieu de foot féminin. L'une d'entre elles, désirant garder l'anonymat, a accepté de nous fournir quelques renseignements. Selon elle, cette pratique d'homosexualité au sport, en général, et au football féminin, en particulier, existe bel et bien.
"Dans mes débuts, c'était dur car j'ai découvert que les joueuses s'adonnaient à des pratiques sexuelles entre elles et avec les filles d’autres clubs. Lorsque nous étions au Burkina dans le cadre des compétitions africaines, les filles n'avaient pas l'esprit au football qui nous avait conduites en ce lieu. Elles découchaient, et n'étaient préoccupées que par le sexe. C'était dur ", nous à confié cet interlocuteur. " C’était dur car cela les épuisait et jouait sur leur rendement. Et les résultats étaient mauvais. ",a-t-il poursuivi.

Sont-elles encore des femmes ?

Selon toutes les personnes interrogées, mises à part les concernées, ces jeunes filles ne se sentent dans la peau de femmes. " Elles ne se prennent pas pour des femmes, et sont troublées par les présences féminines. Ce qui n'est pas le cas avec les hommes qu'elles considèrent comme leurs égaux."
Deux raisons ont été évoquées. La première est la déception. " Nombreuses sont les femmes qui ont été déçues par les hommes. Alors elles se rabattent sur leurs consoeurs. Les joueuses sont beaucoup convoitées par ces femmes de l'extérieur déçues de la gent masculine. ", ont affirmé certains acteurs du football féminin. Et la seconde, la plus importante, est le problème financier auquel sont confrontées les joueuses. " Au foot féminin, les joueuses ne sont pas payées par mois et ont beaucoup de difficultés pour se prendre en charge. Mise à part la Juventus qui essaie d'aider ses filles, mais c'est vraiment minime et elles sont obligées de s'adonner aux dames qui en retour s'occupent de leurs besoins. Je dirai donc que c'est beaucoup plus par désespoir que la plupart s'adonnent à ces pratiques" a révélé un autre cadre du football féminin ivoirien.


L'avis des hommes de Dieu

Pour L. Narcisse, diacre d'une mission évangélique, cette pratique est amorale : " C'est une relation contre nature qui est condamnée par Dieu et qui ne mène nulle part. Même si on parle de liberté, en Afrique c est très mal vu l'homosexualité. " Même son de cloche partout dans des églises, temples et mosquées.
Quoique réfutée, l'homosexualité existe bel et bien au sein du milieu sportif ivoirien. Pour diverses raisons, nous l'avons évoquées, les footballeuses deviennent lesbiennes. Pour autant, certaines d'entre elles parviennent à revenir à l'hétérosexualité. Et ce grâce aux efforts et à la disponibilité de certaines personnes qui ont mis un point d'honneur à aider ces filles. Une nouvelle qui plus que réjouissante est réconfortante dans la mesure où ces femmes deviennent homosexuelles par contrainte. En définitive, il apparaît que ces femmes ont davantage besoin de compréhension, d'amour, de considération et non d'être vilipendées et marginalisées.

Joelle M

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samedi 13 décembre 2008

Football / bilan saison 2007-2008 : Sory Diabaté (Président de la Ligue professionnelle) : "Nous avons enregistré un gros déficit cette saison"

Le président de la Ligue professionnelle, Sory Diabaté, était face à la presse sportive hier au siège de la Fédération ivoirienne de football. Il a dressé le bilan de la saison écoulée et a fait le point sur l'organisation des compétitions nationales et internationales.

La MTN Ligue 1, meilleure que la saison dernière
Débuté le 23 février 2007, le championnat national de la MTN Ligue 1 s'est achevé le 23 novembre dernier. Selon le président Sory, cette saison a été plus riche en buts que celle de la saison dernière. " En 182 matches, il y a eu 395 buts marqués. D'où un surplus de 27 buts ", a déclaré M. Sory. Au niveau de la meilleure attaque qui revient à l'Asec mimosas (46 buts), le président a noté une nette amélioration de 8 buts par rapport à la saison passée. La SOA a eu la meilleure défense avec 15 buts encaissés. Concernant les meilleurs buteurs de cette saison, Gohi Bi Cyriac (21 buts), Ollié Koffi Kan (16 buts) et Guédébé (9 buts), le président a estimé que ce sont les meilleurs resultats depuis plusieurs championnats.

Une saison déficitaire sur le plan financier
Selon Sory Diabaté, la Fédération a dépensé 72.184.800 francs pour les 26 matches de la Ligue 1 et n'a perçu qu'une quote part de 912.810 francs contre 2 millions 18 mille 115 francs. Poursuivant, il a déclaré que " 38 millions ont été versés à 12 clubs de la Ligue 1. Mais l'Asec et l'Africa n'ont reçu pour leur part que 20 millions chacun pour avoir refusé de mettre le logo du sponsor officiel sur la poitrine de leur maillot ". Au niveau de la Ligue des champions, le champion et le vice-champion ivoiriens ont reçu la somme de 25 millions tandis que Issia et Bingerville ont eu chacun 15 millions pour la coupe CAF. " Au total, 611 millions ont été payés pour ces compétitions aux clubs de L1 ", a noté Sory. Pour les compétitions de D2, la FIF a enregistré une dépense de 40 millions 233 mille francs et reçu une quote part de 89.130 francs. Quant à la coupe nationale, elle a englouti la somme de 16 millions pour les frais et les récompenses. " Mais nous devons encore remettre 4 millions à l'Asec, vainqueur de la coupe et 2 millions à la JCAT, finaliste. " Après avoir bouclé le bilan, le président de la Ligue a annoncé la reprise du championnat MTN Ligue 1 prochain pour le 21-22 mars prochain. Dans le souci de réussir la saison 2008-2009, le président Sory Diabaté a lancé un appel aux sponsors afin qu'ils les aident à réaliser ce souhait.

Joëlle M

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mercredi 3 décembre 2008

Entretien avec Me Adou Nangon (Pdt du conseil d`administration de la JCAT)

Le championnat national de la MTN Ligue 1 s'est achevé avec le second sacre consécutif de l'Africa sports national. Me Adou Nangon, président du conseil d'administration de la jeunesse Club d'Abidjan Treichville (JCAT), fait le bilan de la présente saison et se prononce sur la performance de son club.

Le championnat national de la ligue 1 vient de se terminer. Quel bilan faites-vous de cette saison 2007-2008 ?
Je commence d'abord par mon club, la JCAT. Notre saison a été mi-figue, mi-raisin. Nous avons procédé à un recrutement judicieux tout en croyant que nous pourrions être parmi les trois premiers. Malheureusement, nos espoirs ont été ruinés en cours de chemin. Déjà, à mi-parcours du championnat, la JCAT était en difficulté, on avait perdu 8 matches sur 16 joués et 2 nuls. Ce qui nous a fait perdre 28 points. Nos athlètes que nous avons recrutés n'ont pas répondu à nos attentes. Nous avons eu aussi un problème de coaching. Sûrement qu'à un moment, le coach Saraka avait perdu confiance en lui et dans ces cas, c'est mauvais. On allait donc de défaite en défaite et il fallait trouver une solution. Et l'élément déterminant qui nous a emmené a nous séparer de notre coach, a été notre défaite (0-2) lors de la demi-finale de la coupe nationale face à l'EFYM. Nous avons donc fait appel à Lago Bailly qui a remporté 5 matches sur 10, en a perdu 3 et concédé 2 nuls. Grâce à Dieu, tout a commencé à rentrer dans l'ordre.

Vous jugez donc positif le bilan de la JCAT ?
Non, je ne dirai pas que le bilan a été positif car je ne suis pas satisfait. Raison pour laquelle j'ai pris des mesures visant à redresser la situation. Je pensais mieux faire.

Qu'est-ce qui n'a pas marché concrètement ?
Nous avions placé une certaine confiance dans les athlètes que nous avons recrutés sur instruction de Saraka Norbert et son staff. Malheureusement, ils n'ont pas donné satisfaction sinon nous aurions été parmi les trois premiers au lieu d'être classés 6è.

Quelles sont donc les ambitions de la JCAT pour la saison prochaine ?
La JCAT est qualifiée pour la conquête de l'Afrique. Qui dit conquête de l'Afrique dit représentation de la Côte d'Ivoire à l'extérieur. Nous figurons parmi les quatre équipes qui vont défendre les couleurs nationales. Je mesure la tâche qui nous attend et le poids des responsabilités qui nous incombent. Il ne s'agit pas d'aller faire de la figuration, surtout que lorsqu'on parle de la Côte d'Ivoire, on voit tout de suite le sommet. Nous avons des athlètes très performants tant à l'extérieur qu'à l'intérieur du pays. Ceux-ci sont devenus nos meilleurs ambassadeurs. Donc il faut que la JCAT ait les moyens, en partant à la conquête de l'Afrique, afin de représenter dignement notre pays.

Qu'entendez-vous par moyens ?
Il y a d'abord les moyens humains et financiers. Le nœud de la guerre, c'est d'abord les finances. Si on a les finances, on peut tout faire et recruter les bons éléments. Une équipe demande beaucoup de moyens.

L'Africa vient de remporter son second titre consécutif. Pensez-vous que cette équipe a fait une bonne saison ?
Je respecte l'équipe de l'Africa sports. Elle a mérité sa victoire et je ne peux que féliciter les dirigeants qui ont mis tous les moyens à la disposition de leur club pour leur permettre de devenir champion de Côte d'Ivoire. Il faut que l'Africa poursuive sur cette lancée, cela contribue à relever le niveau du sport ivoirien. N'oublions pas qu'ils vont aussi à la conquête de l'Afrique et à ce titre, l'Africa a des obligations vis-à-vis du pays. Il ne s'agit pas d'être simplement champion mais d'aller le plus loin possible. Je n'ai pas de leçons à donner à l'Africa qui a des dirigeants compétents et qui est plusieurs fois allé à la conquête de l'Afrique. Ils ont suffisamment d'expérience pour aller le plus loin possible. Concernant le championnat prochain, nous allons tous nous battre.

Et comment jugez-vous le niveau du championnat qui vient de se terminer ?
Il était assez relevé par rapport à la saison 2006-2007. Toutes les équipes se valent et je regrette vraiment que des clubs comme Daloa et Gagnoa, qui sont deux régions de football, descendent en D2. Ils ont du dynamisme et j'espère qu'ils tireront les leçons pour revenir en D1. Vous savez, quand on n'a pas la paix, on ne peut rien faire. S'il y a toujours des querelles inutiles au sein d'un club, il ne peut avancer et c'est bien dommage.

Interview réalisé par Joëlle M

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lundi 1 décembre 2008

Asec, Africa : plus de 30 ans de domination

Le championnat national de la MTN ligue 1 a rendu son verdict le week-end denier. A l'issue de la 26ème journée qui s'est joué le samedi et dimanche à Abidjan et à l'intérieur du pays, l'Africa sport national a remporté le titre pour la seconde fois consécutive. Quant à l'Asec mimosas, son éternel rival, il occupe une fois de plus la place de vice champion.

L'Asec et l'Africa, deux leaders incontestés
Depuis 1963, l'Asec et l'Africa n'ont eu de cesse de se positionner comme les leaders incontestés du football ivoirien. 16 fois champion national de Côte d'Ivoire contre 22 fois pour l'Asec, le club vert et rouge s'est imposé une fois de plus. Mais ce ne fut pas facile pour les poulains de Patrick Liewig qui ont eu maille à partir avec leurs différents adversaires qui leur ont tenu la dragée haute. En 26 matchs, les Oyés en ont gagné 13, perdus 4 et ont concédé à 7 nuls. Avec 41 buts marqués et 19 encaissés, les hommes de Kuyo Tea Narcisse totalisent 52 points. Un résultat qui invite les joueurs de l'Africa à se mettre au travail afin de représenter dignement la Côte d'Ivoire à la ligue des champions d'Afrique. Même son de cloche pour l'Asec mimosas qui a réalisé 13 victoires, 12 matchs nuls et 1 défaite. Du jamais vu de toute l'histoire de ce club qui fait les beaux jours du football ivoirien. Mais malgré cette évolution irrégulière au cours de ce championnat de MTN ligue 1, les jaune et noirs ont eu la meilleure attaque (46 buts marqués contre 17 encaissés). Ces deux ténors représenteront donc la Côte d'Ivoire à la coupe de la CAF prochaine.
Quant à la Société Omnisport de l'Armée, qui a réalisé une bonne performance pendant cette compétition, et s'est positionnés en 3è position avec 46 points, il disputera la coupe de la confédération.

USC Bassam : « la surprise »
La grande surprise de cette compétition nationale a été l'USC Bassam. Invité surprise de cette ligue 1, les insulaires de Bassam ont réalisé un véritable coup de maître en s'invitant dans l'élite. En 26 matchs, les hommes Georges Ezaley, président de l'USC Bassam ont remporté 11 matchs, 8 nuls et 7 perdus. Ce qui n'est pas mal pour cette jeune formation qui fait ses premiers pas dans la cour des grands. Mieux elle a raté de peu la 3è place, ce qui suscite l'admiration des observateurs du football qui ont vite fait de comprendre que l'on pouvait compter désormais avec cette formation. Est-ce le résultat de la bonne politique menée par le président Ezaley qui a mis les moyens à la disposition de son équipe afin de lui permettre de travailler sereinement? Toute chose qui devrait inspirer certains présidents de clubs…

ES Bingerville, Stade, Denguélé, Stella : les grosses déceptions
Ces trois formations , qui brillaient jadis, sont la grande déception de ce championnat. Prenons le cas de Bingerville (11è). Lors du précédant championnat, cette sélection a terminé en 3è position et a même représenté la Côte d'Ivoire à la Ligue des champions d'Afrique. Que s'est-il donc passé pour que le club du président Mamadou Bachir en soit arrivé à être classé au bas du tableau ? Seul celui-ci pourra apporter les réponses à nos préoccupations. Que dire du Stade et du Stella, deux équipes au passé glorieux. Mais à dire vrai, cela fait un moment que la décadence de ces deux formations perdure. Cinq fois champion national, les Stadistes se sont illustrés de la plus triste manière cette saison. En 26 matchs, ils ont remporté 10 rencontres, enregistré 4 nuls et perdus 12 matchs. Avec un total de 34 points-2, ils sont précédés du Stella (7è). Ces derniers ont à leur actif 9 matchs gagnés, 9 nuls et 8 perdus. Triste production pour un club qui a remporté 3 fois le titre de champion national. Le dernier, le Denguélé d'Odiénné n'a pas non plus brillé au cours de cette compétition. Classé 9è avec un total de 31pts, le représentant du nord a perdu 13 matchs contre 9 gagnés et 4 nuls. Vivement que ces équipes se réveillent et se mettent au travail pour le bonheur de leurs supporters et le plaisir des amoureux du football.

Issia, Ouragahio, Sporting, Réveil : le calvaire du grand Ouest
Les clubs de l'Ouest de la Côte d'ivoire ont été les parents pauvres de ce championnat. Très mal en points depuis le début de cette compétition, ces quatre formations n'ont su trouver le bout du tunnel. Finalement deux d'entre eux, les moins performants, le Sporting et le Réveil sont relégués en D2. Qu'est-ce qui explique cette contre performance ? Mauvaise politique, manque de moyens ou querelles intestines ? L'on ne saurait le dire. Mais quoi qu'il en soit, Issia et Ouragahio qui ont échappé de justesse à cette « malédiction » ont intérêt à redresser la tête, se mettre au travail afin représenter dignement le grand ouest l'année prochaine.

Joëlle M

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