Créée le 31 juillet 1999, l'union Yêrêlon-Yêrêsson s'est fixée pour objectif principal, la lutte contre la pauvreté. C'est dans cette optique qu'est née la coopérative Bromalah, puis le FAAPA le 03 Janvier 2004. Financer les campagnes agricoles est l'ambition de ce fonds. Selon M. Touré Vakamoué, président du comité de pilotage de cette structure, la vie repose sur deux grands fronts : le front politique et celui du développement. Mais "l'on vit du développement et non de la politique, raison pour laquelle une importance particulière doit lui être accordée" a-t-il déclaré. Il invite la société civile à s'impliquer davantage dans ce processus car l'Etat providence est terminé. En ce qui concerne l'Anarcade, M. Touré Vakamoué a estimé que c'était la seule culture pérenne capable d'apporter un essor à l'économie nationale. "L'Anarcade a même commencé à s'implanter dans nos régions" a-t-il fait entendre. Et pour se donner les moyens d'agir, le FAAPA a ouvert deux guichets ; le FAAPA (A) alimenté par les placements rémunérés et destinés au financement de la commercialisation des produits agricoles et le FAAPA (B) alimenté par les dons et prélèvement d'appui pour assister les paysans dans la démarche de qualité. Selon M. Cissé Ladji, directeur général de Bromalah Côte d'Ivoire, le FAAPA a financé les paysans en 2005 à hauteur de 38 583 000 f cfa et 52 000 000 en 2006. Il a réalisé un chiffre d'affaires de 261 086 050 f cfa en 2005 et 176 641 973 en 2006. Sur deux années, un crédit de 11 099 000 f cfa a été accordé aux paysans. Il a terminé en invitant chaque sous-préfecture à avoir une caisse d'épargne Bromalah.
Joëlle M
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